Petit tour d’horizon de la cruauté animale en France

Quelques chiffres alarmants (FFPA)

1200

Animaux de cirques en tournée emprisonnés

100000

Animaux abandonnés (dont 60 000 en été)

2200000

Animaux utilisés pour l’expérimentation

3000000

Animaux tués dans les abattoirs chaque jour

Ces chiffres vous surprennent ? Vous attristent ? Et vous n’avez encore rien vu ! Les statistiques sur la maltraitance animale par la Fédération Française de le Protection Animale sont tout simplement hallucinantes !

Non seulement, la cruauté envers les animaux est omniprésente, mais elle est également banalisée. Les animaux (plus ou moins selon l’espèce) sont souvent considérés comme inférieurs à l’homme et réduits à des « joujoux » ou des « corps », alors qu’ils sont pourvus de sensibilité. Certains disposent même de grandes capacités cognitives, d’autres font preuve d’empathie et d’autres encore utilisent un langage sophistiqué. Et ces animaux ont tous un point commun indiscutable : ils ressentent la souffrance !

Aujourd’hui, nous avons développé et découvert tant d’alternatives pour nous divertir, nous habiller et pour nous alimenter, qu’exploiter ou tuer des animaux n’est plus justifié. Nous devons au contraire les respecter, les aimer et les aider quand ils en ont besoin, comme nous devrions le faire pour tous les êtres humains qui nous entourent. La haine engendre la haine, la violence engendre la violence… et si on essayait d’engendrer l’amour et la bienveillance pour une fois ?

La protection animale, un enjeu national


Extrait du communiqué « Pour plus d’1 Français sur 2, la protection des animaux doit faire partie du grand débat national »
Crédit : 30 Millions d’Amis

Selon un sondage récent de 30 Millions d’Amis, 55% des Français souhaitent que la protection des animaux fasse partie du grand débat national.

  • 83% sont favorables à l’interdiction de l’élevage intensif
  • 82% sont favorable à l’abattage professionnel des animaux sur leur lieu d’élevage
  • 91% s’opposent au commerce de la fourrure
  • 69% sont contre la chasse et 84% souhaitent, au moins, faire du dimanche une journée sans chasse
  • 75% sont favorables à l’interdiction de la chasse à courre
  • 73% sont favorables à l’interdiction des corridas en France
  • 67% sont favorables à l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques
  • 64% sont favorables à l’interdiction des delphinariums
  • 86% sont favorables à l’interdiction de l’expérimentation animale lorsqu’il est démontré que des méthodes substitutives existent

Malgré ces chiffres encourageants, le vaste sujet de la protection animale n’est encore que très peu abordé par les politiques en 2019. Et lorsqu’il l’est, c’est souvent au détriment des animaux eux-mêmes (diminution du prix du permis de chasse par exemple). Pourquoi ? Parce que le gouvernement est dépendant (à son bon vouloir) des lobbys de la chasse, de l’élevage industriel et de l’agroalimentaire.

Cette triste réalité nous rappelle qu’aujourd’hui, signer des pétitions et soutenir moralement des associations n’est pas suffisant. Il faut agir, chacun à son propre rythme bien évidemment.

Comment ? En soutenant financièrement les associations et en donnant de son temps, en arrêtant d’enrichir l’industrie de la fourrure ou du cuir, en choisissant un autre divertissement que celui des animaux des zoos, des cirques et des aquariums, en réduisant (voire en arrêtant) notre consommation de viande… Et la liste des actions possibles ne s’arrête pas là !

C’est la question de l’offre et de la demande, et c’est bien notre seul espoir pour faire plier les lobbys et faire entendre raison au gouvernement.

Je m’engage en devenant famille d’accueil pour chats

Après avoir banni les cosmétiques testés sur les animaux, renoncé aux parcs zoologiques et aquariums, arrêter définitivement ma consommation de viande et après avoir emprunté le chemin du véganisme, j’ai décidé de donner de mon temps en devenant famille d’accueil pour chats !

Comment j’en suis arrivée là ?

Au mois de Mars, ayant laissé des croquettes dehors pour mes chats, c’est sans surprise qu’une petite minette a commencé à s’inviter sur notre terrasse. Ne pouvant pas résister à sa bouille d’amour, j’ai évidemment continué à la nourrir et l’ai finalement laissé entrer chez nous.

Après plusieurs jours, nous étions tombés sous le charme de cette pitchounette. Mais cette minette, adorable avec les humains, était tout le contraire avec ses congénères ! Il a donc fallu nous rendre à l’évidence : nous ne pouvions pas l’adopter. Mais la rejeter n’était évidemment pas du tout envisageable. Alors quelle solution s’offrait à nous ?

Devenir famille d’accueil pour chats : la révélation !

Lorsque nous avons adopté Otis & Orea en 2018, nous avions fait appel à l’association Félins pour l’autre du 34, qui place les animaux en famille d’accueil en attendant qu’ils soient adoptés.

Je n’imagine même pas la souffrance et la détresse que les animaux doivent ressentir lorsqu’ils sont en cage dans des refuges. Nous avons donc trouvé que les placer en famille d’accueil afin qu’ils s’épanouissent au contact des humains et d’autres animaux, était vraiment une idée géniale !

Nous avons alors immédiatement pensé à eux pour la pitchounette. Et finalement, plutôt que de leur laisser la minette sur les bras, on s’est dit qu’on pouvait bien devenir famille d’accueil pour chats. Après tout, quand il y a de la place pour 3, il y en a pour 4 !

3 choses à savoir sur le fait de devenir famille d’accueil pour chats

Du côté de l’association

  1. L’association s’occupe de tous les frais
    Tout le nécessaire pour le bien-être du chat est fourni par l’association (croquettes, litière, etc.). Les frais vétérinaires sont également pris en charge par l’association, qui se fera ensuite remboursée par la famille adoptive. C’est également l’association qui s’occupe du transfert du chat dans sa nouvelle famille.
  2. La famille d’accueil s’occupe du bien-être quotidien
    Si vous aimez les chats, pas besoin de vous expliquer les avantages à devenir famille d’accueil. Vous allez pouvoir bénéficier de nombreux câlins et de la ronron thérapie à volonté sans vous soucier de l’aspect financier ! En plus, si vous avez déjà des chats, un de plus ne va sensiblement pas changer votre vie. Si vous n’en n’avez pas, il faudra évidemment revoir votre quotidien. Cependant, un chat n’est pas très difficile à vivre ! Il mange, il dort, il joue, il mange, il dort, il joue… Sachez aussi que c’est à vous que revient l’honneur de retranscrire le caractère de votre pensionnaire. La famille d’accueil doit en effet envoyer des photos du minou avec une petite description qui permettra aux intéressés de mieux cerner son caractère. Il faut également, si besoin, emmener le chat se faire stériliser et pucer chez un vétérinaire partenaire de l’association. Enfin, il est nécessaire de se rendre disponible pour d’éventuelles visites !
  3. Une sensibilité mise à rude épreuve
    Pour moi, le véritable inconvénient en devenant famille d’accueil pour chats, c’est la séparation. Avec mon hypersensibilité, ce n’est pas facile de gérer le départ d’un chat dont j’ai pris soin, et auquel je me suis terriblement attaché. Nous avons recueilli Olaf au mois de Mars et elle était très craintive, Aujourd’hui cette petite panthère s’allonge contre nous et réclame des câlins à longueur de journée. Autant vous dire qu’il faudra que je prenne énormément sur moi quand elle trouvera une famille.Mais évidemment, je me dis que le plus important c’est qu’elle soit heureuse, donc ça me réconfortera de la savoir encore plus épanouie !
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L’association Félins pour l’autre du 34

Félins pour l’autre est une association de protection animale qui vient à la rescousse de chats et chatons errants, maltraités et abandonnées dans la vallée de l’Hérault.

Les animaux secourus sont ensuite confiés à des familles d’accueil le temps de leur trouver un foyer stable. L’association prend alors en charge tous les frais vétérinaires et d’entretien de l’animal (nourriture, litière, etc.). Lors de l’adoption, une participation aux frais tels que la stérilisation et le puçage ou une garantie de stérilisation est demandée à la nouvelle famille. La garantie (sous forme de chèque) permet de dissuader ceux qui souhaiteraient prendre un animal sans payer les frais nécessaires à sa santé.

Félins pour l’autre ne se limite pas au simple fait de proposer les chats secourus à l’adoption. Dans son combat pour la protection animale, elle agit au cœur du problème en stérilisant les chats errants de village en village, et ce, grâce aux bénévoles.

Pour vous donner un petit aperçu de l’urgence dans laquelle travaille cette association, voici leur situation au mois d’Août :

  • Plus de 50 chats à l’adoption
  • Plus de 100 chatons à l’adoption

L’association doit également prendre en charge toutes les opérations chirurgicales nécessaires et soins vétérinaires des chats recueillis (énucléations, opérations chirurgicales vitales, tests vétérinaires pour détecter les problèmes de santé, euthanasie des chats en souffrance, soins de diverses maladies, achats de vermifuge, anti-puce, médicaments et boites de lait pour les bébés abandonnés)

Pour assurer cette protection constante, l’association a besoin de toujours plus de solidarité, que ce soit sous forme de dons ou de bénévolat puisque, à ce jour, aucune subvention n’est reçue de la part de l’État ou des collectivités.


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