7 ans de végétarisme, et pas un seul article sur mon parcours, mes défis, mes réussites et mes conseils 😮 Il était temps de remédier à cela non ?!
Aujourd’hui, j’avais envie de vous partager ce qui m’a poussée à devenir végétarienne, comment je le vis au quotidien et ce que j’aurais aimé savoir avant de passer de l’autre côté. Comme toujours, il me tient à cœur de me livrer sans filtre, donc je ne ferai pas l’impasse sur mes difficultés et mes contradictions.
Et si la question qui vous brûle les lèvres est « Est-ce que je reviendrai un jour en arrière ? », je vous le dis tout de suite, la réponse est non. Et vous allez comprendre pourquoi en lisant mon témoignage, parce que c’est justement dans les détails que se cache l’essentiel.
Végétarisme, végétalisme, veganisme : on fait le point
Le végétarisme et le végétalisme, c’est purement et simplement une question de régime alimentaire. Concrètement, les végétarien·nes ne mangent pas de chair animale, alors que les végétalien·nes ne mangent ni chair ni produits d’origine animale (œufs, produits laitiers et miel). On peut devenir végétarien·ne ou végétalien·ne pour préserver les animaux de la souffrance, par conviction écologique ou encore par souci de santé (et même pour ces 3 raisons à la fois). Le veganisme, c’est un mouvement qui va au-delà de l’alimentation. Être vegan consiste à adopter un mode de vie sans exploitation animale (habillement, hygiène, loisirs, etc.) dans la mesure de ce qui est réalisable dans le monde d’aujourd’hui.
Comment je suis devenue végétarienne
Ce que je savais sans vraiment savoir
Vaches, cochons, poules ou poissons n’ont pas plus à endurer la souffrance que nos compagnons à quatre pattes que l’on chérit tant. Pourquoi n’ai-je pas compris cela plus tôt ?
Quand j’y repense, j’ai pourtant toujours eu un certain dégoût pour la viande, sans savoir d’où cela venait. Petite déjà, je ne supportais pas de tomber sur des veines, des nerfs ou ces filaments blanchâtres peu ragoutants 🤢. Je ne pouvais pas m’empêcher de faire le tri, comme si mon corps avait déjà saisi qu’il y avait quelque chose de profondément dérangeant là-dedans.
Il y a eu aussi cet épisode traumatique qui n’a jamais quitté mon esprit : moi, une dizaine d’années, devant le garage, nez à nez avec ce lapin mort, pendu par les oreilles, qui ressemblait beaucoup trop à mon lapinou 🐇 (mon doudou qui trône encore aujourd’hui dans ma chambre), que mon oncle avait ramené pour le dîner. C’est peut-être la seule fois dans mon enfance que j’ai réalisé d’où venait vraiment ma nourriture. Et ça n’a pas raté : je n’ai jamais plus mangé de lapin après ça.
Malgré ce malaise, je n’ai pas remis en cause le reste de mon alimentation, et personne ne m’a encouragée à le faire. Alors j’ai continué à manger le poulet rôti de mon papa, mon steak de cheval tous les samedis, le bourguignon de ma grand-mère, et du saucisson à l’apéro.
Le déclic
En 2018, je tombe sur une vidéo d’un abattoir qui me fait l’effet d’un électrochoc. En visionnant ces images terribles, je me suis retrouvée face à une vérité, qui était enfouie au plus profond de moi depuis toujours, et sur laquelle je ne pouvais désormais plus détourner le regard : tous les animaux sont des êtres vivants et aucun être vivant ne devrait connaître la souffrance quand une autre voie est possible.
C’est ainsi que la barrière invisible entre mon assiette et leur existence s’est effondrée. Dès lors, je n’ai jamais pu voir un steak, une escalope ou du jambon autrement que comme un morceau de cadavre. Ma tête et mon corps se sont tout de suite mis à rejeter l’idée même d’en avaler. La seconde d’après, je suis devenue végétarienne.
Une transition plus facile que prévue
Je n’étais pas une grande consommatrice de poissons, fruits de mer ou de viande rouge et blanche, mais j’étais une inconditionnelle de charcuterie, surtout de saucisson (à la fac on me surnommait même El Bridou 🫢).
Je ne vais pas vous mentir, au début ce n’était pas simple de voir (ou pire de sentir) les autres en manger, mais mes convictions ont toujours été plus fortes. Et puis, il faut avouer une chose, je suis devenue végétarienne à une époque où on trouve facilement de quoi se nourrir (recettes à gogo sur internet, alternatives végétales de plus en plus accessibles en supermarché…).
Alors, non, switcher d’alimentation n’a pas vraiment été une galère pour moi.
Et niveau santé ?
Quand je suis devenue végé, je souffrais déjà d’une pathologie chronique dont on ne guérit jamais : la maladie de Crohn. Autant vous dire que je ne partais pas avec toutes les chances de mon côté. Pourtant, arrêter viande et poisson n’a eu aucune incidence négative sur mon corps. J’ai un système immunitaire de merde, c’est vrai, 😆 mais ça n’a rien à voir avec mon régime alimentaire.
Je suis bien consciente que chaque cas est unique. Il y a d’ailleurs de plus en plus de témoignages de personnes qui ont abandonné leur régime alimentaire végétal pour des raisons de santé. Mais honnêtement, ça me laisse un peu perplexe. Entre la pollution, les produits ultra transformés, le stress… 🤔 Qui, aujourd’hui, peut vraiment se vanter d’être en parfaite santé ? Le vrai problème vient-il réellement de l’alimentation végétale ? Permettez-moi d’en douter !
En tout cas, en ce qui me concerne, je pense que je ne pourrai jamais faire machine arrière, même si mon état physique en dépendait (ou en tout cas pas volontairement) tant imaginer croquer dans un bout de chair animale me répugne.
Ce que le végétarisme a changé dans ma vie

Je peux enfin me regarder en face
Depuis que je suis végétarienne, je me sens tellement plus alignée avec ce en quoi je crois. 😊 Savoir que je ne participe plus à ce système qui massacre des milliards d’animaux pour leur chair (je reviendrai sur mes contradictions un peu plus bas) me procure une certaine sérénité et cohérence intérieure.
Je mange plus sainement
Depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours été difficile (aller manger chez des ami·es était un véritable enfer). Mes repas étaient évidemment très pauvres en nutriments car je me nourrissais principalement de charcuterie, de pâtes et de fromage (ça fait rêver, non ?!) et de nourriture industrielle. Devenir végétarienne m’a poussé à revoir complètement mon alimentation. J’ai donc opéré un rééquilibrage dont je ne retire que des bienfaits !
Enfant, je haïssais au plus haut point les courgettes, aujourd’hui je suis connue (de mes proches) pour ma fameuse tarte à la courgette.
Je découvre de nouvelles saveurs
En plus d’être difficile, j’avais également un problème avec le fait de goûter de nouveaux aliments. C’était plus fort que moi. Si la couleur, la texture ou l’odeur ne me disait rien, c’était un refus catégorique ! Avec un régime végétarien, impossible de baser son alimentation sur 3 pauvres légumes. J’ai donc décidé de ne plus dire non. Et vous savez ce que j’ai constaté ? Le palais évolue avec le temps. Et plus il teste de nouvelles saveurs, plus il a soif de découvertes !
Désormais, je suis plus ouverte que certaines personnes de ma famille qui « mangent de tout » (sauf quand c’est vegan bizarrement).
Je cuisine un peu plus
Comme si ça ne me suffisait pas d’être difficile et réfractaire à la nouveauté, je n’aimais pas non plus cuisiner (🫣 jamais 2 sans 3). Seule, je mangeais beaucoup de plats préparés. Et quand je me suis mise en couple, c’est mon chéri qui cuisinait pour deux. En devenant veggie, j’ai dû m’y mettre afin de pouvoir préparer des repas complets, sains et variés. Même si la cuisine est plus une corvée qu’une passion, j’ai quand même décidé de me mettre plus souvent derrière les fourneaux.
Si je pouvais, je ne cuisinerai que des gâteaux vegan.
Je vois plus grand
Être végétarienne m’a amené à me questionner sur le mouvement vegan car la souffrance animale est partout, même là où on ne l’attend pas. J’ai donc changé majoritairement mon mode de vie pour être encore plus en accord avec mes valeurs. J’essaye de cuisiner un max 100% végétal, je n’utilise que des cosmétiques cruelty free et sans ingrédients d’origine animale (cire d’abeille, carmin de cochenille…), je ne participe plus à des loisirs qui reposent sur l’exploitation des animaux (zoo, aquarium…), je privilégie la seconde main ou du neuf sans matière animale (cuir, laine, plumes…) pour m’habiller et meubler/décorer mon cocon.
Je ne suis pas totalement végétalienne et ça fait partie des contradictions dont je vous parlerai plus bas.
Mes contradictions

Je suis toujours en pleine dissonance cognitive
Je suis végétarienne, mais pas végétalienne, alors que je sais parfaitement ce que la consommation de produits laitiers et d’œufs implique pour les animaux. 😔 Même si j’y travaille, c’est une réalité : mes choix alimentaires ne reflètent pas totalement mes valeurs.
N’attendez pas de moi que je vous explique pourquoi je n’arrive pas à passer à une alimentation 100% végétale car je ne souhaite pas qu’on me déculpabilise. Je sais qu’on ne peut pas prétendre aimer les animaux tout en les exploitant, donc je ne me vanterai jamais d’être une grande défenseuse de la cause animale.
Je suis toujours en couple avec un omni
J’aimerais vous dire qu’avec mon amoureux, on est toujours d’accord sur tout, mais on n’est pas au pays des bisounours. Après 6 années d’amour, j’ai adopté un régime végétarien. Lui, non. Est-ce que je suis blasée de cette situation ? Évidemment ! 🙄
Mais non, je ne compte pas le quitter car je l’aime pour plein d’autres raisons. À commencer par le fait qu’il me prépare de merveilleux bons petits plats végé (et croyez-moi, il assure). Sans compter que grâce à moi, il a déjà commencé à diminuer sa consommation de viande.
Je mange toujours beaucoup de simili carnés
Je mange pas mal de nuggets, de jambon, de saucisses, de lardons végétaux… parce que cuisiner, c’est vraiment pas mon dada. Oui, je cède à la facilité avec ces alternatives toutes prêtes, alors que je sais pertinemment que ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour la santé.
Rien ne vaut le tofu ou les légumineuses. Mais entre des simili un peu transformés et des cadavres, mon choix est vite fait ! Et puis, en vérité, il y a de plus en plus de simili carnés qui contiennent des protéines de qualité, des fibres et moins de graisses saturées que la viande classique.
Quid de mon rapport aux autres ?

Globalement, ma transition a été bien accueillie par ma famille et mes ami·es. Il y a eu quelques débats houleux au début, mais rien de bien méchant. La plupart de mes proches prévoient toujours un repas végé quand je suis invitée.
Mais soyons honnête, se confronter aux non végéta*iens au quotidien reste assez épuisant 🤯.
Parce qu’on doit toujours anticiper (est-ce que mes ami·es ont prévu quelque chose ou est-ce qu’il faut que je ramène mon tupperware ?). Parce qu’on doit parfois se résigner en choisissant un restaurant traditionnel à contre cœur pour que tout le monde se régale (tous sauf nous parce que la seule option végé est une salade de légumes dont la fadeur a été subtilement cachée par une montagne de vinaigrette). Parce qu’on doit sans cesse se justifier auprès d’inconnu·es qu’on ne reverra peut-être jamais et qui sont, soit très mal informés, soit de très mauvaise foi (et ça peut vite partir en cacahuète).
Aujourd’hui, je ne cherche pas la confrontation (je sais bien que je ne suis pas irréprochable tant que je ne suis pas 100% végane). Mais si on me cherche, on me trouve. Je suis devenue intransigeante face à l’hypocrisie. Si quelqu’un tente de justifier sa consommation de viande, je n’ai aucun problème à le mettre devant ses contradictions. Non, on ne peut pas dire qu’on se soucie du bien-être des animaux si on continue de les exploiter et de les manger.
Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! J’encouragerai toujours celleux qui font l’effort de réduire leur consommation de produits animaux parce que je sais que ce n’est pas évident de se détacher de cette culture carnée dans laquelle nous sommes nés (d’autant que la France n’est pas le pays le plus ouvert 👎). Ce que je ne tolère pas, en revanche, ce sont sont les justifications bancales qui servent uniquement à se donner bonne conscience.
À la limite, je préfère qu’on m’avoue ne pas avoir de sensibilité animale (même si ça reste inconcevable pour moi) plutôt qu’on essaie de m’endormir avec de fausses excuses.
Mes conseils quand on veut devenir végétarien·ne

❌ Les erreurs à éviter au début de sa transition
Ne pas se complémenter en B12
Cette vitamine se trouve quasi exclusivement dans la viande (les animaux eux-mêmes sont supplémentés) donc il faut vous complémenter en B12 pour éviter les carences. Même si vos réserves mettront du temps à s’épuiser après avoir arrêté la viande, elles finiront par partir, alors autant prendre tout de suite l’habitude d’assurer votre apport en B12.
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Ne pas remplacer les protéines
Supprimer toutes les protéines, ou pire, compenser avec le fromage, va déséquilibrer votre alimentation et nuire à vos apports essentiels. Pensez donc à inclure des sources variées de protéines végétales : soja, légumineuses, céréales, oléagineux, graines…
Ne pas regarder les étiquettes
Ne vous fiez pas aux mentions « végétales » qui veulent tout et rien dire. La substance animale se cache partout (présure dans les fromages, gélatine dans les bonbons, etc.). Pour ne pas vous faire avoir, apprenez à décrypter les ingrédients.
Ne pas se préparer à la confrontation avec les non végé
Les confrontations sont souvent inévitables quand on change de régime alimentaire. Alors, si vous le pouvez, informez-vous avant, retenez quelques chiffres et arguments clés pour clouer le bec des personnes qui vont vouloir vous titiller.
➜ Je vous donne quelques contre-arguments plus bas
😌 Mes astuces pour alléger sa charge mentale
Ne culpabilisez pas d’acheter des simili carnés
Les alternatives végétales déjà préparées peuvent sembler ultra transformées, mais il en existe avec des compositions courtes, qui sont bien protéinées (à base de soja, de pois…) et qui ne répondent pas trop mal à nos besoins nutritionnels. Le tout, c’est de ne pas en abuser. L’avantage, c’est qu’elles vont vous simplifier la vie et vous permettre de ne pas craquer pour de la viande. C’est une solution pratique et zéro pression !
Mes simili préférés : les nuggets, chipolatas et merguez Happyvore, le jambon et les lardons La Vie, le jambon aux haricots rouges Fleury Michon, le thon Vuna de Garden Gourmet, les knacki veggie Herta, le Veg’Gras de Senfas.
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Faites vos courses en ligne
Commander vos produits en ligne vous fait gagner un temps fou et évite le stress des rayons bondés. Vous pouvez comparer les ingrédients, repérer facilement les options végétales et planifier vos repas sans perdre d’énergie.
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Faites-vous accompagner par un·e pro de la nutrition végétale
Un·e nutritionniste ou un·e coach en alimentation végétarienne peut vous aider à équilibrer vos repas, éviter les carences et vous rassurer sur vos choix alimentaires, surtout au début. Vous serez ainsi moins angoissé·e à l’idée de « mal faire » et vous adopterez plus vite de bons réflexes !
Télécharger l’application HappyCow
🐮 Cette appli mondialement connue recense tous les restaurants et magasins proposant des options végétariennes et véganes. Très utile pour manger à l’extérieur sans prise de tête et découvrir de nouvelles adresses où que vous soyez !
Suivez des comptes qui proposent des recettes accessibles
Les réseaux sociaux regorgent de créateurices de contenus qui partagent des recettes simples, rapides, équilibrées et abordables. Ça vous donnera de l’inspiration et vous montrera que manger végétal peut être fun et gourmand !
8 comptes food que j’adore 🤤








🔥 Quelques contre-arguments à retenir pour ne pas se laisser intimider
Les plantes ne souffrent pas
Le fameux « cri de la carotte » 🥕
Des tas d’études scientifiques ont prouvé que les vaches, les poules, les cochons, et même certains poissons, sont capables de ressentir la douleur, le stress, la peur, mais aussi des émotions positives comme le plaisir ou la curiosité. En revanche, rien ne montre que les plantes aient une conscience ou la capacité de souffrir. Et puis, rappelons que pour nourrir ces animaux destinés à finir dans notre estomac, il faut cultiver d’énormes quantités de plantes (c’est donc un non sens total).
Les être humains ne dépendent pas de la chair animale pour survivre
Le fameux « les hommes sont des chasseurs-cueilleurs »
Je crois qu’il faut remettre les pendules à l’heure concernant la signification du mot « omnivore ». Les humains sont des omnivores opportunistes, c’est-à-dire capables de se nourrir aussi bien de viande que de végétaux. Ça veut dire qu’on peut être en bonne santé avec une alimentation exclusivement végétalienne si elle est équilibrée et fournit tous les nutriments essentiels (B12, protéines, fer, calcium, etc.).
Le soja que nous consommons est écolo
Le fameux « ton soja vient de l’autre bout du monde »
70% du soja consommé en France sert à nourrir le bétail et provient majoritairement du Brésil et d’Argentine, où chaque année, des hectares de forêt amazonienne et de Cerrado sont détruits pour produire cette denrée destinée à l’élevage.
À l’inverse, le soja qu’on consomme directement (tofu, lait de soja, yaourts végétaux…) est plutôt local et sans OGM, ce qui réduit fortement les émissions liées au transport et limite son impact sur la déforestation et l’environnement en général.
Être vegan ne consiste qu’à limiter autant que possible l’exploitation animale
Le fameux « tuer les moustiques, ça te dérange pas par contre ? »
En tant que végéta*ien ou végane, on ne peut ignorer nos réflexes naturels ni les limites imposées par notre société moderne.
Se défendre face à une attaque ou éliminer des insectes par réflexe reste humain (à moins de vouloir sacrifier notre espèce au profit des autres). De la même manière, il est quasi impossible d’éviter certains produits, pour le moment indispensables à notre santé (comme les médicaments qui sont testés sur les animaux 😕). Bref, on est bien obligé de s’adapter un minimum. Alors que tuer systématiquement des animaux pour se nourrir n’est plus nécessaire à notre survie.
➜ 10 mauvais arguments contre le végétarisme de Laëtitia (Eleusis & Mégara)
Devenir végétarien·ne, bonne ou mauvaise idée ?
Après 7 années de végétarisme, je ne peux que vous inciter à vous tourner vers une alimentation végétale. Difficile de ne pas tenir de discours moralisateur quand on est engagé dans la lutte pour la protection des animaux, car on voit au quotidien toute l’ampleur de leur souffrance et la facilité (en général) avec laquelle elle pourrait être évitée. J’espère que mon témoignage, entre bilan, réflexions et conseils, pourra avant tout vous inspirer et vous rassurer si vous envisagez de devenir végétarien·ne.
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