Ils ont envahi notre foyer, on les retrouve dans nos produits de beauté, dans nos assiettes, dans nos vêtements, dans les jouets des nos enfants et quand on pensait que ça ne pouvait pas être pire, voilà qu’ils s’immiscent dans nos protections périodiques !

C’est en tout cas ce que vient de révéler une étude américaine après avoir analysé une cinquantaine de protections lavables. De quoi faire trembler les marques de culottes de règles… et les consommateurices 😬 (nous).

Nous qui pensions faire un geste pour notre santé et la planète, est-ce qu’on ne se serait pas fourré le doigt dans l’œil ? Trouver une culotte menstruelle sans PFAS est-ce donc devenu mission impossible ? J’ai enquêté pour vous !

Les PFAS en quelques mots

Les PFAS sont des substances chimiques fabriquées par l’homme, qui servent notamment à rendre les matériaux résistants à l’eau, aux taches et aux graisses. On en trouve un peu partout, dans les vêtements, les emballages alimentaires, ou encore les produits ménagers. Le problème ? Certaines de ces substances sont toxiques pour la santé et la planète. Et malheureusement, elles sont réputées pour rester des dizaines d’années dans notre corps et jusqu’à des milliers d’années dans l’environnement, d’où leur surnom de « polluants éternels ».

Une nouvelle étude révèle la présence de PFAS dans nos culottes menstruelles

Le 22 juillet 2025 est une date que l’on retiendra comme étant celle de la première étude scientifique ayant donné des preuves documentées de la présence de PFAS dans les produits d’hygiène réutilisables.

Publiée dans la revue Environmental Science & Technology Letters, sous la direction de chercheurs de l’Université de Notre Dame et de l’Université de l’Indiana, l’étude Per- and Polyfluoroalkyl Substances in Reusable Feminine Hygiene Products a dévoilé que 100% des protections intimes analysées contiennent des PFAS et que parmi elles, 28.8% contiennent des PFAS ajoutés de façon volontaire.

Qu’est-ce qu’on entend par « PFAS intentionnels » ? Ce sont des PFAS présents dans un produit parce qu’un traitement fluoré a été appliqué volontairement lors de la fabrication (imperméabilisant, anti-taches ou anti-fuites). À l’inverse, les PFAS « non intentionnels » sont le résultat de résidus d’autres procédés industriels, d’une migration depuis les emballages, ou encore d’une contamination de l’eau utilisée pendant la fabrication…

Les différents types de PFAS testés

Il faut savoir qu’il existe des milliers de PFAS différents et qu’il est très difficile de tous les analyser. Dans l’étude de 2025, les chercheurs se sont concentrés sur 42 types de PFAS (PFAS ioniques et PFAS neutres) qu’on retrouve souvent dans les textiles ou les produits de consommation.

  • PFAS ioniques : ce sont des composés qui ont tendance à rester longtemps dans l’environnement et à s’accumuler dans notre corps. Parmi eux, on retrouve les célèbres PFOA et PFOS.
  • PFAS neutres : ce sont souvent des substances plus volatiles, qui peuvent se retrouver dans l’air ou être relarguées facilement lors du lavage et se transformer en PFAS plus persistants (ioniques). Parmi ces PFAS neutres, on retrouve notamment du 6:2 FTOH, du 8:2 FTO et du 6:2 FTMAcr.

Mais les scientifiques ne se sont pas arrêtés à ces 42 composés ! Ils ont également mesuré le fluor total qui est un bon indicateur de la présence de PFAS, même si on ne sait pas toujours exactement de quelle molécule il s’agit. Ce test sert notamment à repérer les SFPs, des polymères fluorés souvent ajoutés de façon volontaire et qui ne sont pas détectables via les méthodes classiques.

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? S’il y a beaucoup de fluor (fluor total) mais peu ou pas de PFAS ioniques/neutres identifiés (parmi les 42 testés), ça laisse penser que les produits pourraient contenir des SFPs et donc que les marques ont intentionnellement utilisé des fibres contenant des PFAS dans leurs produits.

Comment ont-ils procédé ?

Les chercheurs ont analysé 59 produits (43 culottes menstruelles, 8 serviettes hygiéniques lavables, 4 cup, 3 culottes pour fuites urinaires et 1 serviette pour fuites urinaires), provenant d’Amérique du Nord (principalement), d’Amérique du Sud, de la région Asie-Pacifique et d’Europe.

Pour les culottes de règles et les serviettes lavables, chaque couche de tissu a été analysée séparément pour comprendre où se trouvaient les substances.

Étape 1 : le dépistage du fluor total

Les scientifiques ont d’abord testé ces 59 produits pour mesurer la quantité totale de fluor présente avec une technique qui repère tout le fluor dans un échantillon (sans distinction de types de PFAS).

Pour savoir si les fabricants avaient ajouté des PFAS de façon délibérée ou non, les chercheurs ont fixé un seuil minimum de fluor total mesuré à 110 parties par million (110 ppm). En gros, si la quantité de fluor dépassait ce niveau, alors les PFAS n’étaient pas là par hasard.

Étape 2 : l’analyse ciblée de certains PFAS

Ensuite, 19 produits parmi les 59 ont été sélectionnés pour une analyse plus poussée (14 culottes de règles, 3 serviettes et 2 culottes anti-fuites urinaires).

Cette fois, l’objectif était de chercher des PFAS bien précis, parmi une liste de 42 substances ciblées (31 PFAS ioniques et 11 PFAS neutres). Cette analyse ciblée a donc permis de savoir exactement quels types de PFAS étaient présents dans les produits, même à très faibles doses.

Des résultats qui font peur

  • 100% des produits testés et donc des culottes menstruelles contiennent des PFAS.
  • 33% des culottes menstruelles contiennent des PFAS ajoutés intentionnellement (avec plus de 110 ppm de fluor total).
  • 26% des culottes de règles contiennent minimum 1000 ppm de fluor (le max trouvé est de 77 000 ppm).

Lors de l’analyse ciblée, ce sont surtout deux types de PFAS neutres qui sont revenus le plus souvent : le 6:2 FTOH et le 8:2 FTOH. Des PFAS « neutres » qui ne sont pas si inoffensifs que ça puisqu’ils peuvent se transformer en PFAS beaucoup plus persistants et toxiques.

Les grandes perdantes de cette étude ? 😭 Les culottes menstruelles, qui affichaient les plus fortes concentrations en fluor. Certes, l’échantillon reste limité et principalement américain, mais cette étude a le mérite d’alerter sur la présence généralisée des PFAS dans des protections réutilisables censées être plus saines et écolos.

Où se cachent les PFAS dans nos culottes de règles ?

Dans l’étude de 2025, les chercheurs ont analysé les différentes couches pour savoir précisément où étaient les PFAS. Résultat : les PFAS ne sont pas toujours là où on les attend.

PFAS-culottes-menstruelles-enquete

La couche imperméable

L’analyse a révélé que c’est elle qui contenait généralement la plus forte concentration de PFAS. Or, la majorité des membranes utilisées dans les culottes de règles sont en PUL, TPU, PU ou polyester, des matériaux qui ne sont pas naturellement fluorés.

La présence de PFAS dans ces membranes peut donc être indirecte (contamination pendant la fabrication) ou intentionnelle (application d’un traitement imperméabilisant ou anti-taches).

La couche absorbante

Plus rarement touchée, la partie absorbante (souvent composée de coton ou de fibre de bois comme le bambou ou l’eucalyptus) peut aussi contenir des PFAS, surtout si elle est en fibres synthétiques ou traitée pour résister aux taches ou aux odeurs. Leur présence peut donc être intentionnelle ou non.

La couche en contact avec la peau

Oui, vous avez bien lu. 😱 On trouve aussi parfois des PFAS dans la doublure intérieure, ce qui est très très flippant car c’est ce tissu qui est en contact direct avec nos parties intimes.

Ces PFAS peuvent venir encore une fois d’un traitement (antitaches, anti-odeurs) ou être dus à une contamination croisée. Ce n’est pas forcément volontaire (soulagée mais pas trop).

Conclusion ? Même si la partie imperméable reste la principale concernée, aucune couche n’est à l’abri !

Quelles sont les marques dont les culottes ont été volontairement contaminées ?

L’étude a publié la liste des marques analysées, mais les résultats individuels n’ont pas été rendus publics. 😕 Si toutes ces marques ont été testées positives aux PFAS, on ne sait en revanche pas lesquelles ont utilisé ces substances de manière intentionnelle.

Ce que l’on devine

Le seuil de 110 ppm en fluor total sur lequel se base l’étude américaine est un indice fiable du caractère intentionnel ou non intentionnel de la présence des PFAS. Et heureusement pour nous, c’est justement celui utilisé par le label OEKO-TEX, qui va même plus loin avec un seuil max à 100 ppm. Logiquement, on peut en déduire que les marques certifiées OEKO-TEX Standard 100 n’ont pas ajouté de PFAS intentionnellement dans leurs culottes menstruelles !

Parmi les marques analysées vendues en France, on retrouve Always, Blooming, Chantelle, DIM, Etam, Modibodi, Monoprix, Réjeanne, Sloggi, Smoon, Thinx, Uniqlo et Vania.

Mais seules Blooming, Réjeanne et Smoon sont des marques éco-responsables entièrement certifiées OEKO-TEX Standard 100. Pour les autres, c’est plus flou. Certains produits sont certifiés, d’autres non. Parfois, seul un tissu est labellisé et non le produit fini. Uniqlo, par exemple, ne mentionne aucune certification OEKO-TEX pour ses protections menstruelles.

Le scandale Thinx

Thinx a été la seule marque explicitement identifiée comme ayant volontairement ajouté des PFAS dans ses produits en 2020 (alors qu’elle se disait PFAS-free 😡) selon une étude indépendante menée par le Dr. Graham Peaslee. La marque est aujourd’hui certifiée OEKO-TEX, mais cet épisode soulève de vraies questions sur sa transparence (raison pour laquelle elle ne fait plus partie de mon comparatif).

Pourquoi on ne veut pas de PFAS dans nos culottes ?

culotte-menstruelle-pfas-impact

Les PFAS (per- et polyfluoroalkylées, si vous aimez les noms imprononçables) ont été développés par l’homme à la fin des années 1930, en pleine course à l’innovation industrielle, pour créer des matériaux ultra-résistants à la chaleur, à l’eau et aux produits chimiques. Et je dis bien par l’homme, puisqu’ils sont nés dans le cadre de recherches militaires pour la bombe atomique 🙄 (encore un joli cadeau du patriarcat).

Ce n’est qu’au début de l’an 2000 qu’on commence vraiment à s’inquiéter de leur impact. On découvre alors que ces substances chimiques ne se dégradent (presque) jamais. On dit d’elles qu’elles sont « éternelles » car une fois qu’elles sont dans la nature, elles y restent longtemps. Très longtemps. Et comme si ça ne suffisait pas, elles s’accumulent aussi dans nos corps.

L’impact sur l’environnement

Aujourd’hui, les PFAS sont partout dans l’air, l’eau, les sols, les océans, les montagnes… On en retrouve même en Arctique (et dans les ours polaires) alors que cette zone protégée est loin de toute industrie ! Comment c’est possible ? Les PFAS se déplacent très facilement (par l’air, les pluies, les rivières…). Et une fois dans l’environnement, ils déséquilibrent tout : certaines espèces déclinent, les milieux marins et humides se fragilisent, et les chaînes alimentaires sont perturbées.

L’impact sur la santé

Plusieurs recherches scientifiques ont majoritairement confirmé la toxicité de certaines de ces substances (notamment le PFOA et le PFOS) sur la santé humaine. En 2023, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a d’ailleurs classé le PFOA comme cancérogène avéré pour l’homme et le PFOS comme potentiellement cancérogène. Plusieurs de ces composés ont donc été progressivement interdits ou restreints. Mais il en existe encore des milliers qui ne sont ni interdits, ni encadrés, ni vraiment étudiés.

Liste non exhaustives des effets des PFAS sur la santé :

  • augmentation du taux de cholestérol
  • cancers
  • perturbations hormonales
  • atteintes du système immunitaire
  • maladies du foie et des reins
  • troubles de la reproduction

Quels sont les risques avec une culotte menstruelle ?

Les études sur l’impact d’une exposition aux PFAS via les protections réutilisables sont encore très limitées, mais voilà ce que l’on sait :

  • Les protections périodiques peuvent être une source d’exposition chronique aux PFAS. (Zhou, Yan et al., 2023)
  • Certains PFAS peuvent être absorbés directement par la peau. (Franko et al., 2020; Abraham et Monien, 2022; Ragnarsdóttir et al., 2024)
  • Les PFAS neutres, souvent détectés dans les culottes de règles, peuvent se transformer en PFAS ioniques plus persistants et toxiques une fois en contact avec l’humidité, la chaleur ou le métabolisme. (Wicks et al., 2025; ANSES, 2015)
  • Laver sa culotte menstruelle permet de réduire certains PFAS, mais d’autres seront relâchées dans les eaux usées, ce qui participe indirectement à notre exposition. (Wicks et al., 2025)

Alors c’est vrai, le risque immédiat n’est pas forcément avéré, mais nous sommes déjà tellement exposé.es à ces substances au quotidien que l’usage régulier de protections intimes contenant des PFAS (même à faible dose) pourraient contribuer à cette fameuse exposition cumulative (accumulation progressive des PFAS via plusieurs sources : eau, aliments, emballages, cosmétiques, etc.).

PFAS et réglementations

PFAS-culotte-menstruelle-reglementations

⚠️ Attention au greenwashing : actuellement, il n’existe aucun label PFAS-free qui garantit l’absence totale de PFAS.

En revanche, certains PFAS ioniques considérés comme très persistants et toxiques sont déjà interdits ou strictement encadrés en Europe (les plus connus sont le PFOA et le PFOS).

Et en France, grâce à la nouvelle loi promulguée en février 2025, l’importation et la mise sur le marché de certains produits contenant des PFAS (notamment vêtements, emballages, cosmétiques, jouets, etc.) sera progressivement interdite à partir du 1er janvier 2026.

S’il faut se réjouir de cette avancée, il faut admettre que cette loi est loin d’être suffisante. D’abord, parce qu’elle ne concerne pas tous les produits : par exemple, Le groupe Tefal a exercé une grosse pression pour exclure les poêles de ce texte 😤, et rien ne garantit que les protections menstruelles ne subiront pas le même traitement. Ensuite, parce que cette loi tolère la présence de PFAS non intentionnels sous un certain seuil (qui reste à définir).

La mesure tant attendue

La bonne nouvelle, c’est qu’une proposition de restriction totale des PFAS a été déposée en 2023 dans le cadre du règlement REACH qui encadre la fabrication, l’importation et l’utilisation des substances chimiques dans l’Union Européenne.

Si elle est adoptée, les PFAS pourraient être progressivement interdits dans les prochaines années ! Et on parle bien d’un objectif zéro (à quelques exceptions près) !

Quid des labels des culottes de règles ?

  • OEKO-TEX Standard 100 : tests systématiques des PFAS sur les fibres et/ou sur les produits finis avec un seuil maximum autorisé de 100 ppm.
  • GOTS : pas de tests systématiques des PFAS sur les produits finis, mais des tests ciblés sur les fibres naturelles uniquement.
  • GRS : aucun test des PFAS.
  • OCS : aucun test des PFAS.

➜ En savoir plus sur les labels les plus courants des culottes de règles

Je le répète, aucun label ne garantit à 100% l’absence totale de PFAS dans les culottes de règles. Il est donc possible qu’une culotte menstruelle soit conforme aux réglementations REACH actuelles et certifiée OEKO-TEX, GOTS, GRS ou OCS, tout en contenant des traces très faibles de PFAS. La seule vraie garantie d’une culotte menstruelle sans PFAS est une analyse en laboratoire (avec un résultat de 0 ppm de fluor total).

Guide d’achat : où trouver une culotte menstruelle sans PFAS ?

Entre certifications, promesses marketing et analyses de laboratoire, pas facile de s’y retrouver… Voici un petit récap pour vous aider à y voir plus clair. Cliquez sur l’image pour télécharger le tableau ci-dessous en PDF.

Ce qu’il faut retenir ? Le label OEKO-TEX® STANDARD 100 est déjà un premier pas car il limite la présence de PFAS à moins de 100 ppm. Mais, seule une analyse en laboratoire indépendant, accrédité (par COFRAC en France) et rigoureux peut réellement attester de l’absence totale de PFAS dans un produit.

Pour être fiable, le test en labo doit mesurer le fluor total avec une limite de détection suffisamment basse, idéalement un résultat à 0 ppm. Il faut aussi que les analyses portent sur toutes les couches de la culotte car les PFAS peuvent se cacher n’importe où !

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Les marques éco-responsables à privilégier

Ces marques sont les plus transparentes sur leur composition et leur processus de fabrication. Elles ont au minimum la certification OEKO-TEX® STANDARD 100 et/ou ont fait réaliser des tests en laboratoire indépendant qui garantissent l’absence de PFAS réglementés et donc le caractère non intentionnel de possibles traces de PFAS 😇 Certaines sont allées encore plus loin en réalisant le test du fluor total, qui mesure la présence de PFAS dans la globalité, avec un seuil égal ou inférieur à 110 ppm (valeur de référence couramment retenue dans les études scientifiques).

Dans cette liste (rangée par ordre alphabétique), vous retrouverez les déclarations, certifications et/ou résultats de tests en laboratoire des marques présentes dans mon comparatif de culottes menstruelles. Cette liste sera évidemment mise à jour au fur et à mesure que je recevrai des informations.

  • Test en laboratoire indépendant, accrédité selon les normes européennes, en 2025 (analyse ciblée LC-MS/MS effectuée selon les spécifications REACH et le règlement UE 2019/1021 sur les POP – seuils de quantification entre 0.010 et 0.025 mg/kg, et 0.5 µg/m² selon les substances analysées) : les principaux PFAS ciblés n’ont pas été détectés dans les tissus analysés (membrane imperméable + tissu extérieur)
  • Tissus certifiés OEKO-TEX® STANDARD 100 et coton bio certifié GOTS
  • Déclaration de la marque concernant les traitements : « Nous n’utilisons aucun traitement déperlant ou imperméabilisant de type fluoré. L’étanchéité est uniquement assurée par la membrane intégrée, sans ajout chimique après fabrication »
  • Position de la marque sur les PFAS : « Chez Bertyne, nous refusons l’utilisation intentionnelle de PFAS dans nos produits. Ces tests confirment notre vigilance et notre exigence. Nous restons attentifs à toute évolution scientifique et réglementaire et prêts à adapter nos procédés si nécessaire. »
  • Livraison offerte sur votre 1ère commande Bertyne avec le code WHATWHATFDP

  • Test en laboratoires indépendants SGS et EUROFINS accrédités COFRAC (analyse ciblée) : les principaux PFAS ciblés ne sont pas présents dans les tissus analysés.
  • Culottes menstruelles certifiées OEKO-TEX® STANDARD 100 (CQ 1355/1 IFTH)
  • Tissus certifiés OEKO-TEX® STANDARD 100
  • Déclaration de la marque concernant les traitements : « Nos tissus ne subissent aucun traitement chimique de type déperlant ou imperméabilisant à base de PFAS. L’efficacité anti-fuite de nos culottes repose uniquement sur l’architecture technique de nos tissus (tricotage multicouche), la performance naturelle des fibres utilisées, et la membrane PU intégrée, qui agit comme barrière mécanique sans danger pour la santé. »
  • Position de la marque sur les PFAS : « Chez Elia, notre position est simple : tolérance zéro sur les PFAS. Nous suivons de très près l’évolution scientifique et réglementaire autour de ces substances, et nous avons construit notre chaîne de production justement pour pouvoir maîtriser l’absence de contaminants comme les PFAS. Si, à l’avenir, des traces venaient à être détectées malgré nos contrôles, nous nous engageons à adapter immédiatement nos procédés et à rechercher des solutions alternatives, en lien avec nos partenaires textiles. »
  • 10% de réduction sur votre première commande sur le site Elia avec le code WhatWhat (code affilié)

  • Test en laboratoire indépendant SMT LAB accrédité COFRAC en 2022 (analyse ciblée LC-MS/MS selon la norme CEN/TS 15968 – seuil de détection : 25 ppm) : les principaux PFAS ciblés ne sont pas présents dans les tissus analysés (tissu extérieur uniquement).
  • Culottes menstruelles certifiées OEKO-TEX® STANDARD 100 (2023OK0368)
  • Tissus certifiés OEKO-TEX® STANDARD 100 et coton bio certifié GOTS
  • Déclaration de la marque concernant les traitements : « Aucune utilisation de traitements fluorés »
  • Position de la marque sur les PFAS : « Nous sommes fermement opposés à l’usage de PFAS dans les protections périodiques. Même si le risque zéro n’existe pas totalement dans l’industrie textile, nous faisons tout pour le limiter. »
  • 10% de réduction sur tout le site Louloucup avec le code WHATWHATLOVE

  • Test en laboratoire indépendant QIMA accrédité ANAB (États-Unis) en 2023 (analyse du fluor total par chromatographie ionique selon la norme EN 14582:2016 – seuil de détection : 50 ppm) : aucun PFAS détecté au-dessus du seuil de détection dans les tissus analysés (membrane imperméable + tissu extérieur).
  • Déclaration de la marque concernant les traitements : « Mme L’Ovary est fière d’offrir à sa clientèle, et ce depuis le jour 1, des culottes et des serviettes efficaces ET non traitées, pour la santé des corps et celle de la planète. »
  • Position de la marque sur les PFAS : « Comment pourrait-on être en faveur d’une telle aberration ? Maintenant que les données sont là pour parler, il faut réglementer au plus vite, il s’agit d’une urgence mondiale. »

  • Culottes menstruelles certifiées OEKO-TEX® STANDARD 100 (2023OK0368)
  • Tissus certifiés OEKO-TEX® STANDARD 100
  • Déclaration de la marque concernant les traitements : « Aucun traitement déperlant ou imperméabilisant n’est appliqué sur nos tissus. Nous privilégions des matières techniques et naturellement performantes, sans ajout de traitements chimiques de surface. »
  • Position de la marque sur les PFAS : « Nous sommes évidemment opposés à l’usage intentionnel de PFAS et vigilants sur le choix de nos matières. Si un jour des analyses complémentaires s’imposaient, nous n’excluons pas de les réaliser. »
  • 20% de réduction sur tout le site Moodz avec le code MOODZWHATWHAT20 (code affilié)

  • Culottes menstruelles certifiées OEKO-TEX® STANDARD 100 (CQ 1254/1 IFTH)
  • Tissus certifiés OEKO-TEX® STANDARD 100
  • Déclaration générale de la marque : « Nous sélectionnons uniquement des matières premières certifiées OEKO-TEX® Standard 100, ce qui garantit un contrôle strict dès la fabrication. Nous travaillons avec des fournisseurs qui partagent nos exigences de traçabilité et de conformité aux normes REACH »

  • Culottes menstruelles certifiées OEKO-TEX® STANDARD 100 (CQ 1184/1 IFTH)
  • Tissus certifiés OEKO-TEX® STANDARD 100 et coton bio certifié GOTS
  • Déclaration de la marque concernant les traitements : « Nous n’appliquons aucun traitement déperlant, imperméabilisant ou antitache supplémentaire sur nos tissus. »
  • Position de la marque sur les PFAS : « Notre position est claire : nous n’avons jamais ajouté volontairement de PFAS, et nous travaillons avec des fournisseurs qui garantissent des textiles certifiés et conformes aux normes en vigueur. Si un risque venait à être identifié, nous serions évidemment prêts à faire évoluer nos matières. »
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  • Tissus certifiés OEKO-TEX® STANDARD 100 et coton bio certifié GOTS
  • Déclaration de la marque concernant les traitements : « Nous ne demandons jamais de traitement déperlant sur nos matières ni sur nos élastiques. »
  • 7% de réduction sur tout le site Slowen avec le code what7slow

  • Test en laboratoire indépendant Celabor accrédité BELAC (Belgique) en 2025 (analyse du fluor total) : aucun fluor organique détecté (PFAS inclus) au-dessus de 10 ppm dans les tissus analysés (tissu extérieur, doublure et toutes les couches du tissu technique intérieur).
  • Culottes menstruelles certifiées OEKO-TEX® STANDARD 100 (CQ 1285/1 IFTH)
  • Tissus certifiés OEKO-TEX® STANDARD 100
  • Déclaration de la marque concernant les traitements : « Nous n’utilisons aucun traitement déperlants ou imperméabilisants. »
  • Position de la marque sur les PFAS : « Notre test en laboratoire extrêmement poussé s’inscrit dans la continuité de notre mission : chez Smoon, la santé des femmes passe avant tout. Cela signifie proposer des produits performants et confortables, sans compromis sur la composition ou la provenance de nos produits.
    Nous poursuivons un engagement clair : transparence totale sur la composition de nos produits, exigence maximale dans le choix de nos matières et leur contrôle, responsabilité durable envers la santé des femmes et l’environnement. »
  • 15% de réduction sur tout le site Smoon avec le code WHATWHAT (code affilié)

  • Test en laboratoire indépendant en 2025 (analyse du fluor total) : aucun fluor organique détecté (PFAS inclus) au-dessus de 50 ppm dans les tissus analysés (tissu extérieur, doublure et tissu technique intérieur).
  • Tissus certifiés OEKO-TEX® STANDARD 100
  • Déclaration de la marque concernant les traitements : « Dès le lancement de So’Cup, nous avons demandé à notre fournisseur textile de supprimer tous les traitements chimiques, notamment les traitements déperlants, imperméabilisants ou antimicrobiens. Cela fait plus de 7 ans que notre atelier de confection ne travaille avec aucun traitement chimique. Le seul produit utilisé dans notre chaîne de production est une huile minérale blanche, présente dans les machines à coudre, sans contact avec les tissus. »
  • Position de la marque sur les PFAS : « Chez So’Cup, notre priorité a toujours été de proposer des protections intimes à la fois saines, fiables et respectueuses du corps. Nous avons fait le choix d’une fabrication maîtrisée, sans traitements chimiques, et d’une sélection rigoureuse des matières. Nous cherchons en permanence à renforcer la qualité de nos produits, en multipliant les contrôles, pour garantir leur innocuité à chaque étape de leur fabrication. »
  • 12% de réduction sur tout le site So’Cup avec le code WHATWHAT12 (code affilié)

En résumé : faut-il fuir les culottes menstruelles ?

Non. Mais s’informer, exiger de la transparence, et rester vigilant.e, ça oui ! Les PFAS sont complexes et garantir leur absence totale l’est d’autant plus. Heureusement, la plupart des marques éco-responsables se sentent concernées par le sujet et font tout leur possible pour se rapprocher du risque zéro. Même s’il est difficile aujourd’hui de trouver des culottes menstruelles sans PFAS, ça ne veut pas dire qu’il faut bouder ce type de protection puisque les cup menstruelles, les serviettes et les tampons (jetables et réutilisables) sont, eux aussi, concernés par ces polluants éternels.

Mon conseil : privilégiez les marques éthiques et écologiques et n’oubliez jamais que vous êtes en droit de demander aux fabricants des informations sur leurs produits (certificats, rapport d’analyses, etc.).


Sources & références

Études scientifiques

  • Zhou, Yan et al., 2023 – « Per- and Polyfluoroalkyl Substances in Personal Hygiene Products: The Implications for Human Exposure and Emission to the Environment.” Environmental science & technology
  • Wicks et al, 2025 – « Per- and Polyfluoroalkyl Substances in Reusable Feminine Hygiene Products » Environmental science & technology

Organismes officiels & réglementations

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Créatrice de contenus engagés sur la santé naturelle et la consommation éco-responsable.

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